bpv_311634 - PHILIPPUS II Tétradrachme syro-phénicien
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Цена: : 250.00 €
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Тип Tétradrachme syro-phénicien
Дата: 249
Монетный двор / Город: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Металл: billon
Диаметр: 28,00 mm
Ориентация осей монеты: 5 h.
Вес: 13,29 g.
Редкость: R2
Комментарии о состоянии
Pas d’usure, centrage parfait, surface d’origine et brillant de frappe presque complets
Ссылки в каталоге: :
Происхождение:
Cet exemplaire, qui provient de la vente Berk 88 de novembre 1995 lot 694, puis de la collection de Richard McAlee qui illustre le type avec cet exemplaire dans le Roman Coins of Antioch, est le 0469_012 de la base TSP
Лицевая сторона
Аверс: описание: Buste lauré, drapé et cuirassé de Philippe II Auguste à gauche, les ptéryges de l’épaule gauche vues de face, vu de trois quarts en avant (A*1).
Аверс: легенда: AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos).
Аверс: перевод: (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Обратная сторона
Реверс: легенда: ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Реверс: Описание: Aigle debout à gauche, les ailes largement déployées, tête à gauche et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Реверс: легенда: DHMARC - EX OUSIAS UPATOD.
Реверс: перевод: (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la quatrième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Комментарий
Le buste de ce type 468/469 est très rare et se caractérise par le fait que les deux ptéryges de la cuirasse sont visibles de face. Il semble improbable que ce soit une maladresse de graveur car des bustes cuirassés en bonne perspective ont été réalisés, probablement de la même main, dans cette série et pour Philippe Père. Quel est le sens de cette représentation ? Nous l’ignorons.
S’il n’y a pas de frappes du 4e consulat pour Otacilie, pour une raison que nous ignorons, il en existe de nombreuses pour Philippe II, qui sont aux titulatures et titres de son père.
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont trois en musées Paris, Yale, Israel State Museum, Berlin, Doura (2).
S’il n’y a pas de frappes du 4e consulat pour Otacilie, pour une raison que nous ignorons, il en existe de nombreuses pour Philippe II, qui sont aux titulatures et titres de son père.
Il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
La richesse des variantes de bustes pour des émissions de circulation à Antioche est telle que certains, Jean-Marc Doyen par exemple, ont pu considérer que l’Orient avait été, sur le plan des bustes monétaires, le laboratoire dont l’Occident va s’inspirer.
En effet, de Caracalla à Philippe, les variantes de bustes à attributs sont nombreuses et, contrairement à la pratique de Rome qui les réserve à des émissions de donativa ou de prestige, manifestement destinées à la circulation.
Ce n’est que bien plus tard, avec un décalage de trente ans, que Rome enrichira son répertoire de bustes. Persistance d’une supériorité artistique de l’Orient hellénistique sur l’Occident romain, quatre siècles après la conquête de la Grèce ? Souci de propagande exacerbé à la frontière de l’Empire, moins prégnant dans la capitale ? Influence d’empereurs sémites préoccupés de leur image de marque locale auprès de populations dont ils sont issus ? Souci oriental de la forme plus que du fond ? Graveurs libres et en concurrence à Antioche, esclaves et peu motivés à Rome ? Nous ne savons mais il n’en reste pas moins que la constatation est indiscutable.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-huit exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont trois en musées Paris, Yale, Israel State Museum, Berlin, Doura (2).