fjt_013599 - BOURGOGNE - VILLES ET NOBLESSE Louis - Auguste - Augustin d'Affry, COLONEL DES GARDES SUISSES, refrappe Napoléon III 1767
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Тип Louis - Auguste - Augustin d'Affry, COLONEL DES GARDES SUISSES, refrappe Napoléon III
Дата: 1767
Металл: silver
Диаметр: 35 mm
Ориентация осей монеты: 12 h.
Век: lisse
Пуансон: abeille ARGENT
Ссылки в каталоге: :
Лицевая сторона
Аверс: легенда: INVIA VIRTUTI NULLA EST VIA.
Аверс: описание: Armes de L.-A. d'Affry.
Аверс: перевод: Aucune voie n'est impraticable à la vertu.
Обратная сторона
Реверс: легенда: LOUIS AUG COMTE D AFFRY COLONEL DES GARDES SUISSES CHEVR DES ORDRES DU ROY 1767.
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Jeton rarissime en original, notons que les trois exemplaires que cite Feuardent (aucun à notre type) sont tous les trois des refrappes.
Louis-Auguste-Augustin d'Affry, comte d'Affry, né à Versailles en 1713 et mort en 1793 est une personnalité de l'ancien régime qui s'est illustrée dans l'armée et la diplomatie et a survécu à la Révolution en restant fidèle au roi Louis XVI.
Louis Augustin comte d'Affry, seigneur de Saint-Barthélémy et de Brétigny, est né en 1713, au château de Versailles. Fils du lieutenant général François d'Affry, colonel des gardes suisses des rois Louis XIV et Louis XV, et de Marie de Diesbach Steinbruck, fille du comte de Diesbach Steinbruck, colonel d'un régiment suisse au service de la France. Il épouse Marie Élisabeth Françoise, baronne d'Alt de Prévondavaux
Il se couvre de gloire sur les champs de batailles, notamment à bataille de Fontenoy (11 mai 1745). Tour à tour, brigadier (2 mai 1744), maréchal de camp (1er janvier 1748), lieutenant général (1er mai 1758), colonel général de tous les régiments suisses au service de la France (1767) en alternance avec le comte d'Artois, frère du roi, pendant la minorité de ce dernier, puis de 1789 à 1792.
Il est également ambassadeur de Louis XV en Hollande entre 1758 et 1762. En 1751, Dufort de Cheverny note dans ces mémoires : "À Versailles, j'allais chez Madame la duchesse de Luynes, dame d'honneur de la Reine et son amie chez qui les vieux courtisans allaient régulièrement. La Reine, quand elle vient, défendait toute étiquette, et elle causait en jouant. Le président Hénault, Moncrif l'auteur, M. le comte d'Affry, revenu d'ambassade, y étaient tous les jours, ainsi que le fameux joueur de piquet M. le marquis de Rassilly, capitaine des gardes ; enfin presque toutes les vieilles dames du palais. C'était fort triste, mais c'était le moyen de se faire connaître."
Proche des idées nouvelles, franc-maçon, il est ami de Voltaire, de Madame de Pompadour, de Madame Adélaïde, de l'Américain Morris. Amoureux des arts, il se fait mécène de Houdon, Vernet et Fragonard. Il donne des fêtes dans ses hôtels particuliers parisiens, rue des Saints-Pères et place Louis le Grand (actuelle place Vendôme), réunissant le Paris des arts, de la pensée et de la politique.
Il est reçu Chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1784.
Il est gouverneur militaire de Paris et de la région parisienne en 1791 jusqu'à ce que l'assemblée nationale lui demande de choisir entre cette fonction et celle de colonel de la garde suisse du roi Louis XVI. Il choisit la garde suisse et de protéger physiquement la famille royale, notamment lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792. Il refuse d’abandonner le Roi tout comme il refuse de participer à un coup d’État fomenté par les armées royalistes. Sa priorité sera de maintenir l'alliance avec le nouvel État français et de préserver les intérêts de la Confédération helvétique. Sans en avoir le titre, il est, à cette époque, l'ambassadeur des intérêts suisses en France.
Après avoir été sauvé de justesse des débordements meurtriers à la Conciergerie par le comité exécutif, le comte d'Affry est acquitté par les tribunaux révolutionnaires. Il se retira en Suisse, dans son château de Saint Barthélemy, dans le canton de Vaud, jusqu'à sa mort en 1793.
Son fils, le landaman Louis d'Affry, deviendra le premier chef d'État de la Confédération helvétique. Son petit-fils sera pendant la Restauration commandant de la garde suisse de Louis XVIII.
Pour le portrait de ce personnage d’exception, http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Auguste_d%E2%80%99Affry.
Very rare token in original, note that the three examples cited by Feuardent (none of our type) are all three re-strikes.
Louis-Auguste-Augustin d'Affry, Count of Affry, born in Versailles in 1713 and died in 1793, was a figure of the Ancien Régime who distinguished himself in the army and diplomacy and survived the Revolution by remaining loyal to King Louis XVI..
Louis Augustin, Count of Affry, Lord of Saint-Barthélémy and Brétigny, was born in 1713 at the Palace of Versailles. Son of Lieutenant General François d'Affry, colonel of the Swiss guards of Kings Louis XIV and Louis XV, and of Marie de Diesbach Steinbruck, daughter of Count de Diesbach Steinbruck, colonel of a Swiss regiment in the service of France. He married Marie Élisabeth Françoise, Baroness d'Alt de Prévondavaux. He covered himself in glory on the battlefields, notably at the Battle of Fontenoy (May 11, 1745).. In turn, brigadier (May 2, 1744), field marshal (January 1, 1748), lieutenant general (May 1, 1758), colonel general of all the Swiss regiments in the service of France (1767) alternating with the Count of Artois, brother of the king, during the latter's minority, then from 1789 to 1792.
He was also Louis XV's ambassador to Holland between 1758 and 1762.. In 1751, Dufort de Cheverny noted in his memoirs: \\\"At Versailles, I went to see Madame la Duchesse de Luynes, lady-in-waiting to the Queen and her friend, to whom the old courtiers went regularly. The Queen, when she came, forbade all etiquette, and she chatted while playing. President Hénault, Moncrif the author, M. Count d'Affry, returned from the embassy, was there every day, as well as the famous piquet player M. the Marquis de Rassilly, captain of the guards; finally almost all the old ladies of the palace. It was very sad, but it was a way to make yourself known.. \\\"Close to new ideas, a Freemason, he was a friend of Voltaire, Madame de Pompadour, Madame Adélaïde, and the American Morris. A lover of the arts, he became a patron of Houdon, Vernet and Fragonard.. He held parties in his Parisian mansions, rue des Saints-Pères and place Louis le Grand (now place Vendôme), bringing together the Paris of arts, thought and politics..
He was received as a Knight of the Holy Spirit on January 1, 1784..
He was military governor of Paris and the Paris region in 1791 until the National Assembly asked him to choose between this position and that of colonel of the Swiss Guard of King Louis XVI.. He chose the Swiss Guard and to physically protect the royal family, notably during the storming of the Tuileries on August 10, 1792.. He refuses to abandon the King just as he refuses to participate in a coup d'état fomented by the royalist armies.. His priority will be to maintain the alliance with the new French state and to preserve the interests of the Swiss Confederation.. Without having the title, he was, at this time, the ambassador of Swiss interests in France.
After being narrowly saved from the murderous excesses at the Conciergerie by the executive committee, Count d'Affry was acquitted by the revolutionary tribunals.. He retired to Switzerland, to his castle of Saint Barthélemy, in the canton of Vaud, until his death in 1793.
His son, Landaman Louis d'Affry, would become the first head of state of the Swiss Confederation.. During the Restoration, his grandson was commander of Louis XVIII's Swiss Guard..
For the portrait of this exceptional character, http://fr. Wikipedia. org/wiki/Louis-Auguste_d%E2%80%99Affry
Louis-Auguste-Augustin d'Affry, comte d'Affry, né à Versailles en 1713 et mort en 1793 est une personnalité de l'ancien régime qui s'est illustrée dans l'armée et la diplomatie et a survécu à la Révolution en restant fidèle au roi Louis XVI.
Louis Augustin comte d'Affry, seigneur de Saint-Barthélémy et de Brétigny, est né en 1713, au château de Versailles. Fils du lieutenant général François d'Affry, colonel des gardes suisses des rois Louis XIV et Louis XV, et de Marie de Diesbach Steinbruck, fille du comte de Diesbach Steinbruck, colonel d'un régiment suisse au service de la France. Il épouse Marie Élisabeth Françoise, baronne d'Alt de Prévondavaux
Il se couvre de gloire sur les champs de batailles, notamment à bataille de Fontenoy (11 mai 1745). Tour à tour, brigadier (2 mai 1744), maréchal de camp (1er janvier 1748), lieutenant général (1er mai 1758), colonel général de tous les régiments suisses au service de la France (1767) en alternance avec le comte d'Artois, frère du roi, pendant la minorité de ce dernier, puis de 1789 à 1792.
Il est également ambassadeur de Louis XV en Hollande entre 1758 et 1762. En 1751, Dufort de Cheverny note dans ces mémoires : "À Versailles, j'allais chez Madame la duchesse de Luynes, dame d'honneur de la Reine et son amie chez qui les vieux courtisans allaient régulièrement. La Reine, quand elle vient, défendait toute étiquette, et elle causait en jouant. Le président Hénault, Moncrif l'auteur, M. le comte d'Affry, revenu d'ambassade, y étaient tous les jours, ainsi que le fameux joueur de piquet M. le marquis de Rassilly, capitaine des gardes ; enfin presque toutes les vieilles dames du palais. C'était fort triste, mais c'était le moyen de se faire connaître."
Proche des idées nouvelles, franc-maçon, il est ami de Voltaire, de Madame de Pompadour, de Madame Adélaïde, de l'Américain Morris. Amoureux des arts, il se fait mécène de Houdon, Vernet et Fragonard. Il donne des fêtes dans ses hôtels particuliers parisiens, rue des Saints-Pères et place Louis le Grand (actuelle place Vendôme), réunissant le Paris des arts, de la pensée et de la politique.
Il est reçu Chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1784.
Il est gouverneur militaire de Paris et de la région parisienne en 1791 jusqu'à ce que l'assemblée nationale lui demande de choisir entre cette fonction et celle de colonel de la garde suisse du roi Louis XVI. Il choisit la garde suisse et de protéger physiquement la famille royale, notamment lors de la prise des Tuileries le 10 août 1792. Il refuse d’abandonner le Roi tout comme il refuse de participer à un coup d’État fomenté par les armées royalistes. Sa priorité sera de maintenir l'alliance avec le nouvel État français et de préserver les intérêts de la Confédération helvétique. Sans en avoir le titre, il est, à cette époque, l'ambassadeur des intérêts suisses en France.
Après avoir été sauvé de justesse des débordements meurtriers à la Conciergerie par le comité exécutif, le comte d'Affry est acquitté par les tribunaux révolutionnaires. Il se retira en Suisse, dans son château de Saint Barthélemy, dans le canton de Vaud, jusqu'à sa mort en 1793.
Son fils, le landaman Louis d'Affry, deviendra le premier chef d'État de la Confédération helvétique. Son petit-fils sera pendant la Restauration commandant de la garde suisse de Louis XVIII.
Pour le portrait de ce personnage d’exception, http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Auguste_d%E2%80%99Affry.
Very rare token in original, note that the three examples cited by Feuardent (none of our type) are all three re-strikes.
Louis-Auguste-Augustin d'Affry, Count of Affry, born in Versailles in 1713 and died in 1793, was a figure of the Ancien Régime who distinguished himself in the army and diplomacy and survived the Revolution by remaining loyal to King Louis XVI..
Louis Augustin, Count of Affry, Lord of Saint-Barthélémy and Brétigny, was born in 1713 at the Palace of Versailles. Son of Lieutenant General François d'Affry, colonel of the Swiss guards of Kings Louis XIV and Louis XV, and of Marie de Diesbach Steinbruck, daughter of Count de Diesbach Steinbruck, colonel of a Swiss regiment in the service of France. He married Marie Élisabeth Françoise, Baroness d'Alt de Prévondavaux. He covered himself in glory on the battlefields, notably at the Battle of Fontenoy (May 11, 1745).. In turn, brigadier (May 2, 1744), field marshal (January 1, 1748), lieutenant general (May 1, 1758), colonel general of all the Swiss regiments in the service of France (1767) alternating with the Count of Artois, brother of the king, during the latter's minority, then from 1789 to 1792.
He was also Louis XV's ambassador to Holland between 1758 and 1762.. In 1751, Dufort de Cheverny noted in his memoirs: \\\"At Versailles, I went to see Madame la Duchesse de Luynes, lady-in-waiting to the Queen and her friend, to whom the old courtiers went regularly. The Queen, when she came, forbade all etiquette, and she chatted while playing. President Hénault, Moncrif the author, M. Count d'Affry, returned from the embassy, was there every day, as well as the famous piquet player M. the Marquis de Rassilly, captain of the guards; finally almost all the old ladies of the palace. It was very sad, but it was a way to make yourself known.. \\\"Close to new ideas, a Freemason, he was a friend of Voltaire, Madame de Pompadour, Madame Adélaïde, and the American Morris. A lover of the arts, he became a patron of Houdon, Vernet and Fragonard.. He held parties in his Parisian mansions, rue des Saints-Pères and place Louis le Grand (now place Vendôme), bringing together the Paris of arts, thought and politics..
He was received as a Knight of the Holy Spirit on January 1, 1784..
He was military governor of Paris and the Paris region in 1791 until the National Assembly asked him to choose between this position and that of colonel of the Swiss Guard of King Louis XVI.. He chose the Swiss Guard and to physically protect the royal family, notably during the storming of the Tuileries on August 10, 1792.. He refuses to abandon the King just as he refuses to participate in a coup d'état fomented by the royalist armies.. His priority will be to maintain the alliance with the new French state and to preserve the interests of the Swiss Confederation.. Without having the title, he was, at this time, the ambassador of Swiss interests in France.
After being narrowly saved from the murderous excesses at the Conciergerie by the executive committee, Count d'Affry was acquitted by the revolutionary tribunals.. He retired to Switzerland, to his castle of Saint Barthélemy, in the canton of Vaud, until his death in 1793.
His son, Landaman Louis d'Affry, would become the first head of state of the Swiss Confederation.. During the Restoration, his grandson was commander of Louis XVIII's Swiss Guard..
For the portrait of this exceptional character, http://fr. Wikipedia. org/wiki/Louis-Auguste_d%E2%80%99Affry







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