bpv_158415 - TREBONIANUS GALLUS Tétradrachme syro-phénicien
недоступный.
Товар уже продан в нашем интернет-магазине (2014)
Цена: : 90.00 €
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Тип Tétradrachme syro-phénicien
Дата: 251
Монетный двор / Город: Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Металл: billon
Диаметр: 25 mm
Ориентация осей монеты: 7 h.
Вес: 12,68 g.
Комментарии о состоянии
La monnaie n’est pas usée, les surfaces sont bonnes mais la monnaie a subi un choc central violent qui a écrasé les détail sur cette partie
Ссылки в каталоге: :
Лицевая сторона
Аверс: описание: Buste lauré, drapé et cuirassé de Trébonien Galle à droite, vu de trois quarts en arrière (A*2), Z sous le buste.
Аверс: легенда: AUTOK K G OUIB TREB GALLOS SEB.
Аверс: перевод: (L’empereur césar Caius Vibius Trebonien Galle auguste).
Обратная сторона
Реверс: легенда: S C À L’EXERGUE.
Реверс: Описание: Aigle debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée dans son bec, lettre d’officine Z entre les pattes.
Реверс: легенда: DHMARC EX OUSIAS / Z.
Реверс: перевод: (Revêtu de la puissance tribunitienne / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Комментарий
La lettre Z correspond au 7, le Z étant la septième lettre de l’alphabet grec. La pièce est de la septième officine.
Sans que l’on comprenne pourquoi, l’officine Z, donc la septième, se caractérise par une production relativement importante. Peut-être faut-il en déduire qu’elle ne frappait que des tétradrachmes alors que les autres frappaient également des antoniniens ou des tétradrachmes pour Volusien ?
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type et quatre pour le 669A, qui n’avait pas été distingué lors de la rédaction du Prieur. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Turquie 1930, est le 0669_013.
Sans que l’on comprenne pourquoi, l’officine Z, donc la septième, se caractérise par une production relativement importante. Peut-être faut-il en déduire qu’elle ne frappait que des tétradrachmes alors que les autres frappaient également des antoniniens ou des tétradrachmes pour Volusien ?
Les frappes de Trébonien Galle et de Volusien signent la fin de la série des tétradrachmes syro-phéniciens, si l’on ne tient pas compte du sursaut d’Uranius Antoninus. Cette courte frappe, 251/253, va concentrer tous les symptômes d’une fin, de l’effondrement de l’aloi à celui du style.
Notons tout d’abord les changements de fond : mis à part la complète disparition des bustes radiés qui sont réservés à Volusien, la palme disparaît et la position de l’aigle change.
Que pouvait représenter cette palme ?
Une autorité impliquée dans le financement du monnayage ? Dans ce cas, elle aurait passé les siècles et serait certainement d’essence religieuse puisque sa première apparition est dans la main de la Tyché de la ville. Le culte rendu à cette divinité était-il si important que les autorités auraient pu en mettre le clergé à contribution où requérir son aval ? Si tel est le cas, pourquoi Trébonien Galle aurait-il dérogé à l’habitude ? Pourquoi aurait-elle disparu sous les Sévères ?
On peut aussi penser à un raccourci symbolique de la Tyché mais pourquoi Trébonien aurait-il éliminé cette référence ? La question reste ouverte.
D’autant plus que le changement de position de l’aigle, où tête et queue sont maintenant systématiquement en position inverse du corps, rappelle immanquablement les rarissimes émissions finales de Trajan Dèce et de sa famille avec cette position et le point entre les pattes, remplacé chez Trébonien Galle par la lettre d’atelier. Il faut croire que les changements de type monétaire précèdent, dans l’Antioche du IIIe siècle, les chutes de régime : cela se vérifie de Philippe à Galle.
La première série de frappe est de 251 AD avec un revers sans marque de consulat. Tous les bustes sont laurés, drapés et cuirassés sauf un buste à gauche de la septième officine, le seul buste exceptionnel retrouvé à ce jour. La qualité des frappes et de l’aloi sont comparables aux standards de Trajan Dèce.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type et quatre pour le 669A, qui n’avait pas été distingué lors de la rédaction du Prieur. Notre exemplaire, qui provient de la trouvaille dite Turquie 1930, est le 0669_013.